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« Ma Pause », de la torréfaction à la dégustation

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Dans le village d’Anneyron, Alain Genthon vient d’ouvrir un nouveau repaire incontournable pour les amateurs de café… Une graine qu’il torréfie lui-même à quelques encablures de sa boutique.

Depuis quelques mois, Alain Genthon fait officiellement partie des rares artisans torréfacteurs de la région. « J’ai des collègues à Vienne, Lamastre ou Bourg-de-Péage mais je suis le seul à être certifié bio, le résultat d’un process administratif particulièrement lourd » reconnaît cet ancien conseiller départemental de la Drôme et maire d’Anneyron, également directeur de la MFR d’Anneyron. Depuis toujours passionné par le café, il a attendu l’âge de la retraite pour s’y consacrer pleinement. « Ce projet est l’aboutissement d’une réflexion de plusieurs années. J’ai commencé à visiter des coopératives à l’occasion de voyages en Ethiopie, en Colombie ou au Mexique… La rencontre avec ces communautés villageoises a été l’élément déclencheur. Ma femme étant italienne, j’ai ensuite suivi plusieurs formations à la torréfaction chez nos voisins transalpins. La passion a fait le reste ! »

C’est donc au rez-de-chaussée de son habitation, en centre d’Anneyron, que Ma Pause a ouvert ses portes en novembre 2021. Colombie, Ethiopie, Costa Rica, Congo, Mexique… Les amateurs de café trouveront forcément leur bonheur, qu’il soit en vrac ou en sachet, moulu ou en grains. Thés, roïboos, tisanes, maté et chocolats issus du commerce équitable complètent l’offre de la boutique qui n’est que la vitrine du projet. Pour réaliser son rêve, Alain Genthon a investi 25 K€ dans un torréfacteur, installé dans un garage à quelques kilomètres. « La torréfaction est un art. La café vert entre dans la machine pour être cuit dans un double four. 15 à 18 minutes plus tard, il ressort prêt à être dégusté. La pellicule du grain est quant à elle récupérée par les Jardins de Cocagne à Andancette pour être utilisée en paillage biologique. »

Depuis l’ouverture de la boutique, Alain Genthon et sa femme Brigitte accueillent une clientèle issue d’un rayon d’environ 30 km. Pour se faire connaître, le couple est présent sur de nombreux salons et a déjà développé un réseau de distributeurs auprès de plusieurs points de vente du nord Drôme. Si le projet s’avère rentable, leur fils, Hugo, pourrait rapidement rejoindre l’aventure.

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