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Conjoncture économique de la Drôme : la vision des chefs d’entreprises

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A l’occasion de l’Assemblée Générale de la CCI de la Drôme du 28 septembre 2017, chefs d’entreprises et représentants des organisations patronales et professionnelles ont été invités à s’exprimer sur la reprise économique au niveau national et surtout local.

La situation économique de la France s’améliore ! Les indicateurs INSEE le démontrent, notamment ceux du climat des affaires et de l’emploi qui s’accélèrent depuis début 2017.

Au niveau de la Drôme, les analyses réalisées régulièrement par la CCI auprès d’un panel d’entreprises - 158 TPE & PME drômoises interrogées régulièrement dont 60 qui ont répondu en juillet 2017 – montrent nette une reprise de leurs activités, par rapport à l’année dernière.

Une meilleure productivité, des investissements et un moral en hausse

Les entreprises drômoises confirment qu’elles utilisent mieux leurs ressources (appareil de production et ressources collaborateurs), ce qui dénote à l’évidence une meilleure productivité et donc rentabilité.

L’investissement est nettement à la hausse avec un écart très net qui se creuse entre la réalisation des investissements programmés et leur abandon ou leur report. Cela signifie que les entreprises drômoises retrouvent la confiance et investissent pour l’avenir.

Enfin, plus de 80 % des entreprises interrogées sont confiantes quant à la situation économique contre 58 % en avril 2017. Le moral des chefs d’entreprise de la Drôme est donc meilleur.

La parole aux décideurs locaux


Pérennité de la croissance : la réalité de la reprise, vue par les Organisations Patronales et Professionnelles


  • M. Simon FRANCON, Président de la CPME de la Drôme

"Il y a 2 ans, le Chef d’Entreprise était inquiet et fatigué par les problèmes de trésorerie, de baisse d’activité et de carnets de commande.

Aujourd’hui, il a un meilleur moral et prévoit des projets d’investissement, soit immobiliers, soit de rachat d’entreprises.

La saison d’été a été plutôt bonne dans la restauration et l’agro-alimentaire.

Mais, malgré cette embellie, les entreprises ne sont pas encore sorties d’affaire, il existe encore des difficultés, tous secteurs confondus. Lors de la crise économique, certaines entreprises dans l’industrie ont moins investi dans l’outil de production et dans les ressources humaines et si l’activité redémarre, elles rencontrent des difficultés car cette reprise n’a pas été anticipée.

En effet, quand il existe moins de ressources et de carnets de commande, l’entreprise priorise des actions ou des investissements par rapport à d’autres et si elle ne renouvelle pas son outil, à la reprise, elle fait face à des difficultés."

  • M. Gérard PAYEN, Président de la Fédération du Bâtiment Travaux Publics Drôme-Ardèche

"Le secteur du BTP a traversé 8 ans de crise avec tout ce que cela comporte, des disparitions d’entreprises, des entreprises qui n’investissent plus et qui réduisent la voilure. Cela a été très compliqué.

Depuis 1 an environ, le début de reprise se ressent mais cela reste à confirmer car tout n’est pas réglé.

Les problèmes de crise ont entrainé des phénomènes de prix extrêmement bas. Des entreprises ont été affaiblies dans leur trésorerie.

Maintenant, les appels d’offres sont là, les entreprises reprennent du travail mais le niveau de prime ne bouge toujours pas. De nombreuses entreprises restent encore fragiles financièrement. Mais la confiance est là.

L’Observatoire de la Commande Publique de la Drôme, créé par Monsieur le Préfet, est un système où les maîtres d’ouvrages inscrivent leurs appels d’offres à consulter par les entreprises. Ceci permet au chef d’entreprise d’avoir de la lisibilité à 1, 2 ou 3 ans et ainsi, de décider des investissements et des recrutements éventuels.

La reprise économique est douce mais la crainte reste la stabilité de l’activité qui n’est pas flagrante."

  • M. Franck EVESQUE, Président du Comité des Banques Drôme-Ardèche

"Malgré le constat des difficultés de trésorerie des entreprises, les banques n’ont pas toujours été décriées pendant ces années économiquement difficiles mais ensemble, avec les Syndicats Professionnels, les Chambres Consulaires, les Services de l’Etat, on a su avancer pour assurer le développement du tissu économique et si les entreprises investissent et ont de l’activité, elles recrutent ; c’est un cercle vertueux qui fait financer l’économie.

Il est important de se projeter dans le positif car lors de la rencontre avec un chef d’entreprise dans les banques, le mot « confiance » revient toujours car c’est la confiance qui emmène tout. « Si j’ai confiance dans l’avenir, j’investis et je me projette ».

La difficulté, aujourd’hui, ne réside ni dans la confiance, ni dans le choix d’investissement mais dans la difficulté de trouver souvent de la bonne main d’œuvre à installer en face des carnets de commande, quel que soient les secteurs d’activité comme l’industrie, les services ou le BTP.

En revanche, dans ces 3 secteurs d’activité, ces derniers mois, il a été constaté un développement de l’investissement conséquent. Un point a été fait avec la Banque de France sur l’évolution des encours de crédit sur le département. On progresse de près de 12 % de crédit d’équipement. Si on rapporte cette progression du stock de crédit d’équipement de la Drôme à la croissance économique du département qui est plutôt de 1,4 à 1,5, on constate que le rôle des banques dans le financement de l’économie locale et territoriale est bien plus important que la croissance véritablement créée sur le territoire.

La conjonction est plutôt favorable et l’accès au crédit est facilité, d’après les études de la Banque de France et de la Banque Centrale Européenne où 95 % des entreprises ont accès au crédit avec très peu de refus, du moins des refus non motivés.

Les taux d’intérêt sont particulièrement favorables.

La confiance, la reprise de l’investissement, les taux d’intérêt font que les choses sont plutôt bien orientées pour la Drôme, ce qui permettra aussi de bouger sur des indicateurs de taux de chômage parce que là, le département est peut-être moins exemplaire.

Il y a la conscience de l’ensemble des banques qui est vraiment de pousser ce développement économique et d’être à l’écoute du territoire car c'est là que les choses se jouent et c’est bien en étant acteur du développement économique local et en finançant ces investissements que l’on va créer de l’emploi.

Aujourd’hui, par rapport aux dossiers de crédit traités, il existe beaucoup d’opérations de croissance externe que l’on ne voyait plus depuis longtemps, des investissements qui avaient été reportés et qui sont de nouveau engagés, de l’amélioration de la trésorerie dans les entreprises. Tous ces points sont favorables et significatifs.

Le point de vigilance reste sur le BTP. En effet, les carnets de commandes s’améliorent mais le BTP a un cycle d’exploitation long et de fait, des besoins en fonds de roulement et de trésorerie vont naître dans les entreprises. Le message passé aux banques est de prendre conscience que la reprise d’activité va aussi créer ces besoins de trésorerie dans certaines entreprises sur le territoire qui comporte majoritairement des TPE et que le rôle des banques est également d’anticiper ces besoins et d’accompagner les entreprises sur ces financements.

 

Comment se vit cette reprise dans les entreprises ? Quelles opportunités ? Quelles contraintes ?


  • M. Bernard TOURNIER, Sté SODEREC (Produits chimiques) à Pierrelatte

L’activité de l’entreprise (en relation avec AREVA) est décalée par rapport à l’évolution du marché. Il existe une demande soutenue avec des points particuliers liés à la Chimie et notamment, à la Chimie dangereuse. Les contraintes réglementaires sont assez fortes. Par rapport au flux, les clients ont les mêmes contraintes et il importe d’être très réactifs.

En ce qui concerne la branche professionnelle, le démarrage en Chimie a débuté en 2016 et se poursuit en 2017.

Les investissements avaient été anticipés sur le site en 2014 à la fin de la période difficile. Des partenaires ont été trouvés pour moderniser l’outil qui, depuis, est entretenu. De fait, l’entreprise arrive à engager des investissements moins importants mais assez soutenus sur cette activité.

Il existe une tension sur les prix qui ont été tirés vers le bas, même si l’entreprise est sur des marchés de niche avec une concurrence moins importante au niveau local mais plus au niveau international.

L’entreprise subit des difficultés de sourcing, d’approvisionnement de matière en Extrême-Orient où il existe également des considérations environnementales qui peuvent bloquer les affaires.

Une modeste augmentation de l’emploi a été constatée. Si certains projets se concrétisent, l’entreprise pourra à nouveau recruter.

  • M. BONTEMPS, Assureur ALLIANZ à Valence

Le métier d’assureur (70 Agents Généraux en Drôme) est lié à l’activité économique. Dans les périodes tendues, les entreprises cherchent à diminuer leurs charges et notamment, à revoir leurs contrats d’assurance. Si l’activité économique se développe, il y aura plus de véhicules et de bâtiments assurés. Pour les assurances, il n’existe pas d’embellie particulière dans un temps de crise.

L’assureur est au contact de toutes les couches de la société et ceci n’est pas simple à appréhender. Les activités ont des difficultés à recruter du personnel (restauration, viticulture, commerce …) malgré la confiance et l’envie de croire en la reprise économique.

L’assurance est une activité récurrente qui est stable par rapport à l’activité économique et ses fluctuations (dépôts de bilan, création d’entreprises …).

Le montant de la rémunération a augmenté, avec l’aide des Compagnies qui ont procédé, dans certains cas, à des majorations. L’activité est la même et elle demande beaucoup d’énergie.

Les résultats sont bons car les clients sont confiants mais le marché est le marché et cela ne donnera rien de plus.

Pour bien assurer, il importe de bien connaître et quand l’assureur rencontre un entrepreneur pour connaitre ses besoins, celui-ci va avoir l’impression que s’il énumère ses besoins, l’assureur va en profiter pour augmenter sa prime d’assurances alors que ce n‘est pas le cas, un contrat d’assurance est comme un menu où l’on peut faire des impasses.

  • M. Jean-Luc BRES, Transports BRES à Montélimar et Président de la Fédération des Transports Routiers Drôme-Ardèche

Le Transport est le baromètre économique, à l’instar de l’intérim et du cartonnage.

Le 1er semestre 2017 a été un peu léger mais on a constaté, à partir du mois d’avril, des montées régulières d’activité. Le mois d’août a été impressionnant sauf que les transporteurs ont été confrontés à un manque de personnel dû aux congés d’été et à une difficulté à recruter.

Le Transport regroupe un panel d’activité très large, avec une bonne reprise sur les 4 derniers mois.

Aujourd’hui, les transporteurs, grâce aux banques, ont investi dans l’achat de véhicules et de semi-remorques neufs (et non pas de remplacement) pour pouvoir répondre à la demande.

Mais la problématique réside dans le manque de personnel qualifié. De fait, en cas de contrat de dernière minute, le matériel est là mais pas le chauffeur.

Un dispositif « Le Tremplin » a été créée avec Pôle Emploi mais il arrive tardivement.

Hier, les transporteurs se plaignaient de la concurrence des « camionneurs » venant d’autres pays mais ceux-ci commencent eux-mêmes à avoir des commandes dans leur propre pays et ne viennent plus travailler en France.

Pendant les temps difficiles, toutes les entreprises ont procédé à des restrictions de véhicules et de personnel et quand la tendance s’inverse, elles ne sont pas prêtes.

  • M. Alain GUIBERT, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Drôme

Tous les secteurs d’activités sont en tension sur l’emploi. Les annonces gouvernementales pour relancer l’apprentissage vont dans le bon sens mais la mise en œuvre de cette action ne va pas s’effectuer rapidement. En France, depuis des années, l’apprentissage n’est pas considéré comme une voie d’excellence mais comme une « voie de garage » pour ceux qui ne pouvaient pas continuer des études dans une voie normale ou supérieure. Aujourd’hui, la reprise étant constatée, les entreprises en paient le prix fort avec le souci de recrutement de personnel qualifié.


Quelles sont les conditions d’une reprise durable pour les entreprises ?


  • M. Guy LAMBERT, Restaurateur La Grappe d’Or à Tain l’Hermitage et Président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH)

La reprise est là mais l’activité n’est pas très stable. La filière de restauration n’a pas de visuel même à une semaine. En cas de reprise économique, des investissements sont prévus mais retardés à cause de cela. La restauration est confrontée à cette spirale : moins de visibilité, moins d’investissement, baisse des tarifs.  La gestion est très difficile et il faut savoir être très réactif. Cela se ressent également dans les régions touristiques.

Le recrutement de personnel devient catastrophique malgré des actions de formation courte entreprises avec Pôle Emploi. Il existe un problème de motivation des jeunes et des personnes en reconversion.

Le CFA de Livron accueille des adultes en formation continue avec diplômes Bac, BTS et plus qui souhaitent s’orienter vers des métiers manuels. Mais à la fin de la formation, ils vont plus s’orienter vers la création d’entreprise.

Enfin, la filière, soumise à des normes contraignantes, est confrontée également à une nouvelle concurrence (Air B & B, Abritel …) qui, elle, n’y est pas assujetti. Il importe que les Communes puissent mettre en place une taxe sur ces nouveaux prestataires.

 

  •  M. Jean-Yves RIGARD-CERISON, Directeur d’Entreprise 26 – Groupe CHEVAL – Travaux Publics à Portes-lès-Valence

Depuis 8 ans, les Travaux Publics ont été confrontés à une baisse de l’activité, des prix et du chiffre d’affaires. Aujourd’hui, la reprise est là, il importe de trouver de nouveaux modèles et retrouver la confiance auprès des clients, des fournisseurs et des collaborateurs. 80 % des commandes de TP proviennent de la commande publique, des Collectivités qui peuvent également être confrontées à des contraintes budgétaires. Cette donnée doit être intégrée et les entreprises doivent s’adapter à ce marché. La filière, qui comporte 12 000 salariés dans la Drôme, rencontre également des problèmes de recrutement et de motivation chez les jeunes qui préfèrent travailler en intérim. Il importe de créer de nouvelles méthodes pour les attirer et leur donner envie de travailler.

Depuis quelques années, l’apprentissage avait baissé de 20 % à 30 %. Aujourd’hui, l’apprentissage (maçonnerie et construction de route, conduite d’engins …) est une véritable ressource dans le développement de l’entreprise, malgré les contraintes d’horaires, de conditions de travail et de dérogation d’utilisation de machines dangereuses sur les chantiers pour les jeunes entre 16 et 18 ans. Tout ceci ne doit pas être un frein car les apprentis, importante source de recrutement, sont les entreprises de demain.

 

 Accompagnement des entreprises par les Organisations Patronales et Professionnelles sur les mesures gouvernementales et sur l’emploi

 

  • M. Patrick GONNIN, Président du MEDEF Drôme-Ardèche

Le MEDEF possède des dispositifs efficaces pour le recrutement, en terme de mode d’emploi, d’handicap entreprises …

Malgré cette problématique générale évoquée par l’ensemble des activités, les entreprises sont optimistes sur la reprise économique qui est réelle car il existe une demande massive d’embauches.

Certains dispositifs mis en place, comme le CICE, portent leurs fruits aujourd’hui. Les ordonnances de la réforme du Code de Travail viennent d’être signées. Il reste 2 réformes importantes à engager : la formation professionnelle et l’assurance chômage.

Le MEDEF est en lien étroit avec le Gouvernement et les politiques et le message de l’entreprise et ses problématiques est perçu, entendu et analysé ; c’est ce qui permet d’être optimiste pour l’avenir.

Actuellement, les chefs d’entreprises savent ce qu’il faut faire, notamment en matière d’apprentissage et de formation. Mais demain, il importe de connaître les moyens et les leviers qui seront donnés dans ces réformes pour pouvoir porter et trouver des solutions.

 

  • M. Simon FRANCON, Président de la CPME de la Drôme

Les TPE et les PME n’ont pas été oubliées dans la réforme mais pour l’instant, elle ne résout pas les problèmes de recrutement de personnel compétent.

Au niveau macro-économique, la reprise est là mais elle creuse le déficit commercial de la France. Toutes les personnes consomment à l’étranger. Pour contrer la concurrence internationale et inverser la tendance, les entreprises doivent être compétitives, notamment avec une baisse des charges.

La France a beaucoup d’atouts comme la formation professionnelle qui doit être améliorée.

 

  • M. Thierry SANCHEZ, Secrétaire Général de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie Drôme-Ardèche (UIMM)

Les difficultés de recrutement existent dans la filière confrontée à cette pénurie de métiers comme les soudeurs, les ajusteurs et les chaudronniers. Mais aujourd’hui, la France arrête de perdre des emplois dans l’industrie et notamment dans la métallurgie. Le taux de repli, en 2015, était de 1,5. Il est de 0,4 en 2017.

La santé des entreprises va bien dans tous les secteurs d’activité de la métallurgie. Un point de vigilance est cependant à noter. Les deux centrales nucléaires et leurs bassins d’emplois sont une chance et une opportunité pour la Drôme et l’Ardèche et il importe de sauvegarder dans le temps cet important réseau d’emploi.

Afin de se décider sur la création d’un Centre de Formation des Apprentis sur les métiers de la métallurgie, une étude a été menée auprès des entreprises de septembre 2016 à janvier 2017, pour connaître leurs besoins en compétence, en formation et en recrutement.

De 2016 à 2025, 25 000 salariés devront être recrutés que ce soit en terme de création de postes, de renouvellements (départs à la retraite). Actuellement, on compte 59 000 salariés dans l’industrie. Si on ramène le chiffre à la Métallurgie, il est de 12 000 salariés devant être recrutés.

Des solutions existent comme le travail poussé avec les prescripteurs de l’emploi pour changer l’image négative tenace de l’industrie (métier difficile, salissant, mal payé) afin d’attirer les jeunes.

Il importe de mettre l’accent sur la formation des métiers actuels en tension et des métiers à venir.

En effet, certaines entreprises qui se développent actuellement travaillent sur les objets connectés et bénéficient de + 28 % de chiffre d’affaires annuel, ce qui équivaut, pour une entreprise ayant 60 salariés, à 20 recrutements dans l’année.

Elles savent que ce secteur d’activité se développe et connaissent leurs besoins actuels, à 3 et 5 ans.

La création du CFA sur les métiers de l’industrie, devant être opérationnel à la rentrée 2019, est une solution car l’apprentissage répond réellement à la demande des entreprises.

Cette voie d’excellence doit maintenant être financée par les chefs d’entreprises.

 

  • Stéphane FOURNIER, Membre Elu de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Drôme et Dirigeant de l’entreprise POLYPAP – Fabrication d’emballage plastique à Beaumont-Monteux

Les interventions entendues concernent la problématique de recrutement des jeunes et surtout, la difficulté de les manager.

Sociétalement, il importe d’étudier la manière dont les jeunes abordent le travail et ainsi, de changer l’état d’esprit des entreprises.

Actuellement, les jeunes sont attirées par les entreprises de type Google, non pas car elles appartiennent au monde numérique mais car elles savent comment les accueillir et les font travailler autrement.

Avec la reprise économique, les entreprises ont besoin des jeunes mais elles ne savent pas comment dialoguer avec eux et ainsi, s’adapter aux nouvelles méthodes de travail.



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Rédacteur :

Animatrice Localbiz